Chers Collègues et Amis d’EFTA,
J’écris ces mots à une époque de grand espoir et de désespoir. Notre espoir pour l’avenir est qu’une écolière suédoise de 16 ans puisse inspirer plus d’un million et demi d’écoliers de 100 pays à lutter pour le climat de la Terre tous les vendredis. La majorité des enfants en grève et en marche n’ont pas la possibilité de voter. Dans une précédente lettre d’information, notre ancienne présidente, la professeure Maria Borcsa, avait appelé les thérapeutes systémiques et familiaux à utiliser leur droit de vote pour élire des politiciens qui adhéraient aux valeurs d’inclusion, de tolérance et de diversité. Je fais écho à cet appel et j’ajoute l’utilisation de votre pouvoir de vote lors des prochaines élections européennes pour faire ce que nos jeunes nous demandent, pour sauver le climat.
Le désespoir est que, au moment où j’écris ces nouvelles, les dernières attaques violentes contre des populations publiques se livrant à leur vie quotidienne émergent sur deux continents. Il semble que les problèmes de notre époque pour les familles se mesurent de plus en plus au niveau de leurs traumatismes et de leur vulnérabilité. L’Europe, dans son ensemble, risque de devenir insensible aux problèmes de famine, de déplacements dus à la guerrre et de violences dont les effets peuvent apparaître dans nos salles de thérapie et dans la vie de nos étudiants et de nos collègues.